Comment l’aventure Symbioz Climbing a commencé…

Par la fondatrice de Symbioz Climbing, Hélène Collin

Hélène Collin, fondatrice de Symbioz Climbing s'attaque au high ball du Mondarrain
Hélène Collin, fondatrice de Symbioz Climbing s’attaque au « high ball » du Mondarrain

Un rêve d’enfant…

Depuis toute petite j’ai un grand respect et une certaine fascination pour la nature sous toutes ses formes. Bien que j’ai grandit en milieu urbain, mes vacances annuelles chez mes grands parents dans les Vosges ont éveillées cette curiosité. A 8 ans je m’imaginais déjà faire de grandes plongées pour aider le commandant Cousteau dans ses recherches, ahah! Cela peut faire sourire, mais je n’en ai pas démenti…

Une carrière scientifique toute tracée…

Après 9 ans d’études, je suis docteur en Biologie, spécialisée dans l’écologie et l’évolution des espèces aquatiques. Je travaille sur la formation des espèces, les impacts des pesticides dans une université Anglaise. Je souhaite toujours dénoncer par des faits, par mes recherches qu’il faut profondément changer notre mode de vie afin de minimiser notre impact sur l’environnement, faire reculer ce fameux « changement climatique », faire tomber ces industries qui polluent. Mon contrat se termine, il faudrait que je postule à un poste fixe, ou que je rempile avec un CDD pour démarrer de nouvelles recherches… Cela prend du temps, temps que je passe à réfléchir au but de ma vie, ce que j’arrive vraiment à faire changer grâce à mes recherches.

La recherche est un milieu spécial, des « têtes », dont certaines se perdent parfois au fil du temps dans des méandres administratifs. En effet, pour faire de la recherche il faut trouver des fonds, connaître les bonnes personnes, faire transparaître dans chaque projet que l’on va changer le monde. Ce temps de réflexion sur ma carrière ne fait que pointer ces failles. Je me dit que la recherche ne va pas assez vite pour faire changer les choses, que de toute façon notre voix n’est pas entendue, certainement parce-que notre mode de communication auprès du grand publique n’est pas le bon. Je n’y crois plus… J’arrête.

Couture et trip escalade…

En 2008, j’ai commencé l’escalade. Ce n’a pas été le coup de foudre. Jusqu’ à mon arrêt de la science, et même un peu après, ma relation avec l’escalade ressemblait à « je t’aime , moi non plus… ». Ce qui me plaisait plus dans l’escalade, c’était le fait de découvrir des endroits magnifiques, encore sauvages, l’immersion dans un bain de nature et de paix. Après l’arrêt de ma carrière, la vie se passait au ralenti, enfin…Je faisais beaucoup de couture, des accessoires pour mes voyages, pour mes amis. En 2016, après une rupture sentimentale, je quitte l’Angleterre en vue de me réinstaller en France, sans travail, je pars en road trip, dans ma Kangoo, pour redécouvrir mon Pays que j’avais quitté depuis 10 ans, et pour faire…de l’escalade. D’un coup, pratiquer ce sport le plus possible avait du sens, une nouvelle communion avec la nature, au plus proche…car il n’y a pas beaucoup de place quand vous avez toute votre vie dans une Kangoo, donc on passe beaucoup de temps dehors !!

L’esprit de communauté et la naissance de Symbioz

Après 4 mois de voyages à sillonner les routes de France et à écumer tous les spots de blocs (oui…pas très écolo…mais au final, en vivant dans une Kangoo avec seulement un petit réchaud à gaz et un chargeur solaire, l’impact sur la planète est minimal… 😉 ), j’atterris au Pays Basque, région que j’affectionnais depuis très longtemps. La petite Californie française me permettait de surfer, de flâner en montagne, de grimper, de m’immerger dans une culture très riche. Les jours de pluie, j’abandonne ma Kangoo pour aller me réfugier à la salle de bloc du coin, The Roof Bayonne. C’est devenu une seconde maison, parce que des jours de pluie au Pays Basque…il y en a beaucoup!! Il me permettent aussi de garder une certaine hygiène corporelle, ahahah avec leur douche à dispo, je peux manger des plats qui ne sortent pas d’un réchaud. L’ambiance est familiale, je rencontre beaucoup de gens, j’ai cette sensation d’appartenance à une communauté. Un jour, je montre le petit sac à pof que j’ai fait avec des tissus recyclés, réaction immédiate: monte ta marque!! Sous l’oeil bienveillant de la communauté du Roof, l’aventure commençait… et j’espère qu’elle ne s’arrêtera pas avant bien longtemps!!

Nos valeurs présentes…

Symbioz Climbing est encore une toute petite entreprise… Parce-que nous voulons prendre le temps. Prendre le temps de chercher des solutions en phase avec nos valeurs: l’environnementalisme, l’inclusion sociale, un mode de consommation entrepreneuriale responsable, basé sur l’économie locale, sur le recyclage, en espérant éponger un peu le désastre écologique et sociale que représente la fast fashion. Depuis notre fondation fin 2018, nous avons aussi pris le temps d’écouter les retours de nos clients afin d’être proche de VOUS, de prendre en compte vos remarques et d’améliorer notre petite gamme de produits.

Quel sera le futur de Symbioz Climbing?

J’espère que le futur de Symbioz Climbing sera plutôt brillant!! ahah! Blague à part, nous souhaitons bien-sûr nous agrandir et vous proposer de nouveaux produits, des produits dont vous avez réellement besoin, et qui soient en accord avec notre éthique. Cependant, on ne s’agrandira pas à n’importe quel prix… Tout d’abord, la croissance c’est bien, mais il est possible, quand une entreprise a atteint un équilibre, de s’arrêter là… et c’est ce que nous souhaitons. Grandir jusqu’à l’équilibre, et en rester là. D’autre part, nous allons essayer, comme mentionné précédemment, de proposer plus de produits, mais pas n’importe comment… Ils devront toujours être fabriqués en accord avec notre éthique: un impact environnemental minimum, un impact social positif, un besoin. Garder un esprit de famille, de communauté, ce sera aussi notre priorité!

Merci de m’avoir lue jusqu’au bout, on espère que vous aussi, vous ferez parti de l’aventure Symbioz Climbing,

à très bientôt,

Hélène

Article rédigé par Hélène

Fondatrice de Symbioz Climbing. Biologiste de formation, j'ai arrêté la science au bout de 10 ans pour me consacrer à la couture et au bloc.

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